Le moment d’allaitement est incontournable aussi bien pour les mamans que pour leurs enfants. Pour profiter au maximum de ce moment, les mamans bénéficient-elles d’un congé allaitement ? Si vous vous posez cette question, découvrez la réponse dans cet article.
Qu’est-ce que le congé d’allaitement ?
Le congé d’allaitement est une période de congé qui permet aux mères d’allaiter leur bébé. Il peut être rémunéré ou non, et sa durée peut varier de quelques jours à plusieurs mois.Une collaboratrice qui allaite son enfant a le droit de prendre un congé d’allaitement.
Le congé d’allaitement suit immédiatement le congé de maternité (repos d’accouchement). Il s’agit d’une période pendant laquelle la collaboratrice ne travaille pas pour pouvoir allaiter son bébé.
Combien de temps dure un congé d’allaitement ?
Lors de la reprise de travail de la salariée, elle a un droit d’allaitement d’1 heure /jour non cumulable mais fractionnable, jusqu’au 15ème mois de son enfant. Il est préférable de le prendre à des heures fixes, afin de mieux s’organiser au sein de la société.
Logiquement, ce droit n’est pas valable si la salariée a fait une fausse couche. Toutefois, elle peut bénéficier entièrement de son droit de congé de maternité, vu qu’elle a accouché.
Le congé d’allaitement débute après le congé de maternité. On distingue deux types de congé d’allaitement : le congé d’allaitement prophylactique et le congé d’allaitement individuel.
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Congé d’allaitement prophylactique ou préventif
Le travail de la collaboratrice comporte des risques pour elle-même et pour le bébé et aucune fonction adaptée ne peut être trouvée ? Dans ce cas, elle aura droit à un congé d’allaitement dans le cadre de la protection de la maternité et percevra des allocations pendant cette période. La période de congé de lactation s’étend jusqu’à maximum cinq mois après l’accouchement.
Le médecin du travail décide du type de travail ou des conditions spécifiques qui constituent, dans votre entreprise, un danger pour la santé de la mère et de l’enfant. Lorsque la collaboratrice n’est pas en mesure d’effectuer un autre travail, celle-ci a droit à une indemnité au titre de l’assurance maladie–invalidité ou de l’assurance maladie professionnelle. En tant qu’employeur, vous ne lui devez aucun salaire.
Congé d’allaitement individuel
Le congé d’allaitement accordé sur une base individuelle est une faveur (et non un droit) octroyée par l’employeur. Il est également possible que la mère y ait droit sur base d’une convention collective de travail (CCT). En principe, le congé de lactation individuel n’est pas rémunéré, sauf disposition contraire prévue dans une CCT. La durée du congé peut être déterminée en accord avec la collaboratrice ou en suivant le contenu de la CCT.
Quels sont vos droits pendant le congé d’allaitement ?
Pendant le congé d’allaitement, les mères ont droit aux mêmes avantages que pendant le congé de maternité. Il s’agit d’un salaire complet jusqu’à six semaines, puis de l’indemnité légale de maternité (SMP) pendant 33 semaines supplémentaires. Cette indemnité est versée à hauteur de 90 % de votre salaire hebdomadaire moyen avant impôt pendant les six premières semaines, puis au taux le plus bas de 148,68 euros ou de 90 % de votre salaire hebdomadaire moyen (le plus bas des deux) pendant les 33 semaines suivantes.
En outre, vous avez le droit de conserver votre emploi pendant le congé d’allaitement et de le retrouver à la fin de votre congé. Si votre emploi n’existe plus, vous avez le droit d’obtenir un emploi similaire à des conditions qui ne sont pas moins favorables qu’avant.
Le congé d’allaitement est une période de congé qui permet aux mères d’allaiter leur bébé. Cet article nous a montré qu’il peut être rémunéré ou non, et sa durée peut varier de quelques jours à plusieurs mois. Certains États ont mis en place leurs propres lois garantissant le congé d’allaitement, il est donc important de vérifier auprès du ministère du travail de votre État pour en savoir plus sur vos droits.
Pendant le congé d’allaitement, les mères ont droit aux mêmes avantages que pendant le congé de maternité, y compris le plein salaire pendant six semaines au maximum et l’allocation de maternité légale (SMP) pendant 33 semaines supplémentaires.
